lundi 28 janvier 2008

Entrée au Guatemala

La frontière se trouve à quelques kilomètres seulement de notre dernier camping, nous la passons donc en début de matinée. Tout se passe bien. Nous n’avons même pas droit à la traditionnelle inspection du camping car et du frigo par la police. Nous passons la frontière à pied, Didier en camping car. Il y a pas mal d’agitation, beaucoup de changeurs d’argent avec de grosses liasses de billets, ce qui impressionne beaucoup les enfants. Nous voici maintenant en train d’utiliser et de convertir des « Quetzals », après les dollars béliziens et les pesos, on s’y perd quelques fois.

Nous passons une énième fois sous des jets d’insecticide. Je ne sais pas quelle est l’efficacité de ces produits, la colonie de fourmis que nous promenons depuis les Etats Unis ne semble pas en être affectée et se porte (malheureusement pour nous) à merveille. D’ailleurs, au passage, si quelqu’un connait un « remède de grand-mère » pour nous en débarrasser, il serait très bienvenu.

Les premiers kilomètres au Guatemala sont un peu rudes. Des travaux sont visiblement en train d’être effectués et la route est une vraie patinoire de glaise. C’est très pénible et surtout très glissant. Après une vingtaine de kilomètres, cela s’arrange et les routes deviennent égales à celles que nous avons connues au Mexique. Il y a très peu de voitures qui circulent ici. Plutôt des bus, des chevaux et beaucoup de motos. Les villes grouillent de petit taxis :mobylettes à trois roues, avec une petite banquette à l’arrière et une bâche. C’est très pratique , ils se faufilent partout.

Notre première halte se fera à Flores, région du Petén. Cette petite ville est construite sur une des îles d’un magnifique lac : Petén-Itza. Nous nous offrons une petite balade en barque qui nous ramène à notre « camping » : le parking d’un très joli hôtel au bord du lac. Le gérant nous fait garer tout bord de l’eau : vue imprenable !! Nous ferons sans doute moins de camping sauvage, ici au Guatemala, qu’au Mexique où nous n’avons quasiment jamais été dans un Camping. Il paraît que le pays est un peu moins sûr. Pour l’instant on ne remarque aucun changement.

Le jour suivant nous nous rendons à Tikal, immense site maya, le plus grand d’Amérique centrale. En pénétrant dans le site après 15 heures, le billet est valable le lendemain aussi. Nous entamons donc notre visite l’après midi. Quel enchantement !! Le site est situé au milieu d’une magnifique jungle qui pullule d’animaux. C’est vraiment extraordinaire. Les oiseaux gazouillent en permanence, les singes araignées se balancent d’arbres en arbres juste au dessus de nous. Nous voyons des toucans, des perroquets, des « Ojo pendula » oiseaux au chant vraiment très original, des colibris. Sur terre nous croisons des coatis, des agoutis, des dindons sylvestres, au cou bleu, et quelques gros insectes et arachnides… (cf. photos). De toutes nos découvertes et observations depuis le début de notre voyage, c’est vraiment la rencontre avec les animaux qui nous touche le plus. C’est une émotion extraordinaire d’observer un singe ou un oiseau par exemple, de très près mais en liberté. La nuit est pleine de « bruits » animaliers comme celui des grenouilles .

Nous poursuivons notre visite le lendemain. La forêt est parsemée de petits sentiers très bien entretenus mais qui ne dénaturent pas du tout l’environnement. Les pyramides sont très belles et très grandes. De leur sommet, on peut admirer la forêt. Nous sommes tous vraiment enchantés par ces deux jours. Les garçons ont marché et grimpé partout comme des chefs. Ils ne quittent plus appareils photos, jumelles et plans des sites…

Le Guatemala ne nous apparait pas , pour le moment, bien différent du Mexique ou du Belize. Les villes et villages sont cependant assez pauvres. Nous voyons partout des femmes faire leurs lessives dans les rivières, les lacs ou de grands bacs en terre dans leurs jardins. Ils font sécher tout cela dans les prairies autour du lac ou sur les barbelés de leurs clôtures. Le week-end semble être propice à la lessive. Pour notre part, depuis les Etats-Unis, il n’y a plus de laveries automatiques. Nous donnons notre linge dans des « lavanderias ». Cela nous oblige à rester plus longtemps dans certains endroits. On donne le linge le matin et on le récupère, propre et plié, le soir ou plus généralement le lendemain. Et oui, mesdames, le vie en camping car, côté tâches ménagères, c’est vraiment le pied !! Un coup de balayette le matin, un autre le soir, plus de lessives, plus de courses géantes au supermarché et plus de repassage. A ce rythme là, je vais m’engraisser, moi !!

Nous sommes actuellement installé dans une « finca », sorte de grande propriété avec un camping, des chevaux, un petit plan d’eau pour se baigner , pleins d’activités « éco touristiques », et un très bon buffet !! Nous sommes arrivés sous la pluie dans une pelouse détrempée et nous nous sommes bien embourbés… ! Un tracteur est venu nous tirer d’affaire après de nombreux essais et de belles glissades !!

Entrée au Guatemala

vendredi 25 janvier 2008

Bélize, suite et fin

Ce petit pays est décidément bien étonnant. Ses paysages sont aussi variés que ses habitants.

Après la jungle profonde et les vergers nous voici dans des petites montagnes truffées de grottes et de cascades folles. Nous louons un 4x4 pour pouvoir atteindre le parc de Mountain Pine Bridge. Il nous faut en effet une bonne heure de mauvaise piste boueuse ou très cabossée pour atteindre la reserve. On se fait secouer dans tous les sens, on retrouve les sensations de la voiture, c’est tellement plus maniable !! Tout au long de cette piste, pourtant difficile d’accès, se trouvent de beaux (voire très très beaux) « jungle resorts ».Ils sont tapis dans la végétation et offre des vacances sans doute bien calmes et loin de toute civilisation…idéal pour destresser !!

Nous nous arrêtons dans une immense grotte : la Rio Frio Cave. Encore une fois on se retrouve dans un décor à la Indiana Jones avec des lianes et de la végétation partout.Puis nous nous arrêtons aux Five sisters falls où les garçons feront un brin de trempette. Il fait en effet très chaud et lourd, dès que les nuages du matin se dissipent . Il pleut très fort chaque nuit, mais les journées sont belles.

Nos pérégrinations nous amèneront aussi à découvrir les immenses exploitations mennonites. Nous sommes surpris de découvrir une véritable ville, pas du tout mentionnée sur nos cartes, bien plus grosse que la capitale elle-même, qui regroupe cette enigmatique communauté, peuplée de petits blonds comme les blés !!Ils Ils élèvent des poulets, des vaches, cultivent des haricots, des oranges…Tout cela est très moderne, on se croirait en Amérique. Le contraste avec les minuscules « villes administratives béliziennes » est vraiment surprenant. Nous prenons une femme en stop, très bavarde, qui nous apprend beaucoup de choses sur son pays. C’est avec elle que nous franchirons la rivière à bord du « ferry », mû à la main, antique à souhait !!

La multiculturalité se sent aussi dans les restaurants, les magasins où l’on trouve des produits chinois, indiens, créoles…

Nous quittons le Bélize demain, nous n’avons une autorisation (assurance)que d’une semaine, tant pis pour les plages que l’on dit bien belles pourtant…Nous partons pour le Guatémala…Nous avons adoré ce pays qui a été une grande surprise et une découverte pour nous. Beaucoup de gens ne font que le traverser rapidement pour rejoindre le Guatemala depuis le Mexique. Nous pensons que c’est une erreur, il vaut vraiment la peine de s’y arrêter et a beaucoup à offrir.



San Ignacio, Mountain Pine Ridge

jeudi 24 janvier 2008

I love Bélize

Un passage de frontière est toujours un moment riche en émotions. En quittant le Mexique nous réalisons combien celui-ci nous a enchanté. C’est véritablement un pays riche et varié. Quels liens y a t’il entre la petite indienne du Chiapas dans sa montagne, l’employé de l’hôtel de luxe à Cancun, les villageois très pauvres de la basse Californie, les habitants de l’immense Mexico ?? Nous avons aimé chacune des facettes du Mexique et adoré ses habitants, qui, d’où qu’ils soient nous ont très gentiment accueillis. Nous retiendrons leurs sourires et leur joie de vivre qui leur sont vraiment communs.

Après un passage de frontière qui comprend un tampon de sortie, un permis de séjour d’une semaine au Belize, une inspection et un passage à l’insecticide du camion, nous voilà au Belize. Le choc est bien sûr moins grand que lors du passage Etats-Unis-Mexique ! La grande différence est la langue : les gens parlent anglais , ainsi qu’un dialecte d’origine créole. Ce pays est une ex colonie britannique faisant partie du Commonwealth. Sur les pièces de monnaie on trouve leur reine : Elizabeth 2 d’Angleterre !!

Il y a ici un très grand mélange ethnique. La majorité des habitants sont noirs, ce sont des descendants d’esclaves (des créoles) ou des noirs des Caraïbes (appelés Garifunas). Mais il y a aussi beaucoup d’hispanophones anciens mayas ou réfugiés d’Amérique centrale, des Chinois, des Hindous et des blancs faisant partie de la communauté Mennonite. Ces derniers vivent en quasi autarcie en suivant des règles de vie très strictes ( ils refusent le progrès).L’ambiance du pays est très différente du Mexique, on pourrait se croire dans les îles ou en Afrique. Le pays est beaucoup moins dense que le Mexique.

Nous commençons notre visite par le sanctuaire des singes hurleurs non loin de Belize city. Le pays est couvert au ¾ de forêt tropicale. Le climat est chaud et humide, il y pleut souvent. Les enfants découvrent en vrai tous ces climats qu’ils ont si souvent appris à l’école !! Au sanctuaire, nous visitons avec un guide le territoire d’une famille de singes hurleurs, appelés ici Baboon. Le cri de ce singe n’est pas un cri strident comme nous le pensions au début mais plutôt un feulement, comme celui d’un tigre. Ils crient le matin tôt et le soir, essentiellement pour marquer leur territoire. Les forêts tropicales plaisent beaucoup aux enfants. Elles sont très touffues et vivantes . Nous y entendons beaucoup d’oiseaux. Il y a aussi ,malheureusement beaucoup de moustiques !!

Nous dormons dans la Marina de Belize city, très jolie et bien tenue. Nous y visitons un musée sur l’histoire du Belize. Il nous apprend notamment qu’il existe ici une infinité d’essences d’arbres et de plantes qui sont utilisées de façons très variées : dans la médecine (anti cancer), pour faire du chewing -gum ( le chicle) , mais aussi pour la pilule…Ces arbres sont bien sûr utilisés pour les meubles mais aussi pour faire de la teinture à vêtements. Cette marina est magnifique mais infestée de petites mouches piqueuses qui vont se glisser dans notre camping car A TRAVERS la moustiquaire !!!!Nous sommes littéralement dévorés, et trois jours après, c’est toujours aussi douloureux !!

Bélize

Le lendemain, nous visitons Belize City, très petite ville, ancienne capitale du pays. Nous sommes un peu déboussolés, la ville est très sale, les maisons complètement décrépies et les gens semblent vraiment très pauvres. Les rues ne sont pas animées, mais peut-être est-ce dû au fait que nous sommes dimanche ?? Nous quittons rapidement la ville et décidons de nous arrêter dans une autre réserve naturelle. De nombreux « Eco parcs » sont en train de se développer dans tout le pays. Il y a ici de nombreux atouts à exploiter. La côte est bordée d’archipels paradisiaques où l’on peut faire de la plongée, les forêts tropicales abritent de nombreuses espèces d’arbres et d’animaux comme le jaguar, le tapir, les perroquets, les singes, les crocodiles. La réserve est associée au Zoo et à pour thème les arbres tropicaux et les oiseaux. C’est très joli . Nous mangeons un délicieux repas, très différent de la cuisine mexicaine : poulet au lait de coco et riz aux épices (douces et parfumées !!Ca change du piment !)

Le temps est plutôt mauvais depuis notre arrivée, il pleut quotidiennement et le ciel est bas. Mais bon, nous sommes dans une région humide…et on nous promet du beau temps pour bientôt…

La visite du zoo s’est révélée très chouette (cf photos). Il est niché dans la jungle et ne présente que les espèces locales. Tout est bien expliqué. Nous enchainons avec un autre parc naturel, le parc de Guanacaste du nom d’un arbre très commun ici. Nous ne nous lassons pas d’arpenter cette forêt tropicale. Au sol, c’est un enchevêtrement de plantes . En fait, nous reconnaissons les plantes vertes que l’on met dans nos maisons européennes (dont les orchidées)…en beaucoup plus grand et en pleine santé. A ce niveau de la forêt on ne voit que les troncs des très grands arbres dont le feuillage se situe dans la Canopée. C’est là que vivent les singes hurleurs et les oiseaux. Certains arbres montent encore plus haut et forment l’étage le plus élevé de la forêt.

Nous passons la nuit dans un magnifique « jardin », en fait un hôtel qui propose des séjours « aventure » à ses clients. La région est très riche en activités sportives : descendre des rivières en « tubing », visiter des grottes utilisées autrefois par les mayas, ballades de jour ou de nuit dans la jungle….Nous sommes très étonnés et agréablement surpris de voir comme l’environnement est bien respecté ici (contrairement au Mexique). A proximité de notre « camping » nous visitons une grotte traversée par une rivière souterraine et le « Blue Hole » une résurgence de la même rivière souterraine.

Le Belize est tout petit et les routes excellentes (ce qui ne nous a pas empêché de crever , pour la première fois en cinq mois !!)). Les distances se parcourent rapidement . Nous traversons la forêt puis des vergers d’orangers et de « pamplemoussiers »(des arbres à pamplemousses, quoi !!!) et nous voici dans l’ouest du pays, moins forestier et très beau. Nous y croisons quelques mennonites, en calèche tirée par des chevaux. Ils sont tous habillés de la même façon :chemise bleue, pantalon à bretelles, chapeau en paille et barbe…c’est très étonnant, surtout au milieu des créoles, eux, très décontractés…

Belize 2

samedi 19 janvier 2008

Et de deux

Nous quittons sans trop de regrets notre jolie petite plage : nous avons passé le dernier jour sous une pluie battante !!

La semaine au camping a été très agréable. Nous avons rencontré beaucoup de gens sympathiques (Américains, Canadiens) et passé de très bons moments avec nos amis français et Pierre, un Suisse qui voyage depuis quatre ans tout autour du monde. Ces rencontres sont l’occasion pour nous tous d’échanger nos expériences, nos bons plans, nos coups de cœurs et nos angoisses. Ca fait du bien. Nous suivons tous plus ou moins la même route, nous nous reverrons surement.

L’événement du jour est, outre l’anniversaire de Marceau, la visite du site de Tulum. Ce site est remarquable par son emplacement en bord de mer plus que pour la beauté de ses bâtiments. L’environnement est très beau, la mer magnifique.

Après la visite, nous nous mettons en quête d’une belle plage pour fêter dignement les deux ans de notre petit aventurier. Nous la trouvons au cœur d’une réserve naturelle : cocotiers, sable blanc, mer turquoise….

Etant données les allergies de Marceau, pas question de gâteau d’anniversaire, ça sera une salade de fruits !!! Notre petit bonhomme est fou de joie devant les ballons et …la piñata !!Celle-ci est indissociable d’un anniversaire mexicain. Marceau l’avait choisie la veille dans un magasin. Nous l’avons remplie de bonbons et jouets (ils vendent des sacs tout prêts), il faut ensuite la rompre avec un bâton pour libérer les petits cadeaux. Les garçons s’en sont donnés à cœur joie, elle a pas mal résisté !! Marceau nous a improvisé une petite danse de joie devant son cadeau : des engins de chantier (« enzin tantier ») !!

Nous avons passé un bel après-midi, même si les invités étaient peu nombreux…Merci de tous vos messages d’anniversaire, nous les avons lu dans un café internet après un bon petit diner au resto.

Nous sommes aujourd’hui à Chetumal, dernière ville mexicaine avant le Belize. Tout le monde est excité à l’idée de changer de pays….

Marceau 2 ans, Tulum

dimanche 13 janvier 2008

La Riviera Maya

Nous voici sur la côte du Yucatan. Nous suspendons, pour un moment au moins, nos visites de vieilles ruines pour nous plonger avec délice dans les eaux claires et chaudes de la mer des Caraïbes.

Nous commençons avec Cancun. Il nous faut récupérer un colis pleins de livres pour les enfants. Merci à Mamie, Papy et Sophie, les enfants sont ravis de retrouver de la lecture française, ils sautent de joie. Quant à Cancun, pas grand-chose à en dire. C’est une route de 25 km de long qui longe la mer mais de laquelle on ne voit pas la mer…D’immenses hôtels et résidences sont bâtis, côte à côte, au bord de l’eau. Tous ces beaux hôtels, très fortement éclairés la nuit nous rappellent…Las Vegas. Aucun charme, une ville embouteillée , des malls et magasins partout…nous y passons un après-midi et fuyons plus loin.

Pendant quelques jours nous faisons des sauts de puce, de plage en plage, et plus on avance, plus c’est beau !!!

Nous nous arrêtons à Puerto Morelos, Punta Bete, Playa del Carmen. Cette dernière ville est très touristique, on se croirait à Ibiza. Ca doit être sympa d’y passer deux semaines, mais après ce qu’on a vécu, on fuit le bruit et le tourisme de masse en général. Notre indépendance, en camping car, nous offre ce luxe inouï de choisir notre plage, notre site. Si un endroit ne nous plait pas, on le quitte. Si ça nous plait, on s’installe.

Nous avons trouvé notre petit paradis à Paa Mull. C’est un camping plutôt grand , pleins d’Américains et Canadiens résidant là 6 mois par an, mais dans un cadre exceptionnel. Les Américains sont arrivés ici il y a quelques années, avec leur camping car, ça leur a tellement plu qu’ils ont construit de véritables maisons, emmurant leurs caravanes, construisant des annexes, des mezzanines. C’est impressionnant. Ces « maisons » sont très jolies, avec des toits de palmes, comme les maisons typiques de la région : les palapas.

Nous sommes dans une petite crique, sable blanc, mer turquoise et tiède. Il y a beaucoup de corail, très proche du bord et l’on peut observer les poissons en nageant avec un masque et un tuba. Antonin passe ses journées dans l’eau. Il est devenu un vrai champion de l’exploration maritime. Aimé aussi se débrouille bien.

Autre bonne surprise du camping, nous y avons retrouvé avec beaucoup de plaisir nos amis de Palenque. Enfants et parents ont été ravis de continuer conversations et jeux débutés quelques semaines auparavant. Nous passons d’excellents moments ici. Nous nous y installons quelques jours.



Riviera Maya

mardi 8 janvier 2008

Le Yucatan

En route pour le Yucatan mythique nous nous arrêtons pour la nuit à Campeche, une ville sur le Golfe de Mexique. Cette étape nous séduit tellement que nous restons 2 bonnes journées. Nous retrouvons ici une ville coloniale (une des premières villes crées par les espagnols), mais surtout une ambiance bien particulière: la ville est ancienne, ceinte de remparts et entourée de bastions érigés au XVIII pour protéger la cité des attaques des pirates des Caraïbes, mais en même temps moderne et propre, facile à vivre. Pas de problème pour circuler et se garer pour la nuit. Nous découvrons même une splendide aire de jeu à l'américaine.

Campeche

Nous traversons maintenant la péninsule du Yucatan d’Ouest en Est en direction de Cancun. Bonne nouvelle, le pays est tout plat et les routes sont rectilignes, très bien asphaltées, la moyenne kilométrique de Bob s’améliore notablement après une période bien difficile où nous tournions à 30-50 km /h.

Le premier site que nous découvrons est Uxmal (Outchmal), une très belle cité maya que nous visitons avec bonheur. Ici les sites sont immenses, plutôt très « restaurés » et très entretenus. C’est véritablement le Louxor des mexicains, avec une fréquentation forte, une véritable noria de cars de tourisme alimente le site en groupes d’américains, européens mais aussi de mexicains. Le soir un spectacle son et lumières et joué sur le site, mettant en beauté les pyramides et autres temples que nous avons pu voir de jour.

Nous découvrons en famille la chronologie de l’histoire préhispanique : nous mélangeons allègrement les olmèques, toltèques et autres aztèques, nous essayons de retenir le nom des différents dieux, nous découvrons l’obsession quasi monomaniaque de la décapitation.

Le second site mythique est Chichen Itza, encore plus grand, encore plus restauré, et encore plus touristique. Nous avons la chance de faire la visite à l’ouverture, c’est plus calme avant le rush de 10-11 heures. Les monuments sont véritablement impressionnants, mais au final, et nous sommes tous d’accord, les sites qui nous ont le plus impressionnés sont ceux du Chiapas, Palenque et Tonina, plus sauvages, plus magiques car perdus dans le jungle et porteur d’une part de rêve et de découverte. En plus ici on ne peut même pas monter sur les pyramides et entrer dans les temples.

Uxmal, grottes Loltun, Chichen Itza

Nous poursuivons notre route vers Cancun ….

jeudi 3 janvier 2008

Les cités maya du Chiapas

Au programme de la journée visite de Tonina. Encore de belles ruines mayas. L’arrivée sur le site est très jolie, à flan de colline, dans la végétation.

La pyramide est assez unique. Elle présente des habitations construites « en escalier », avec des centaines de marches, chacune, plus hautes que celles de nos escaliers actuels. L’environnement est très beau : la forêt tropicale, et la vue en haut de la pyramide est magnifique. Les enfants ne se lassent pas de ces visites « à la Indianna jones », avec des tombes, des tunnels, des labyrinthes à visiter. Ils font la course pour être le premier en haut, pendant que nous penons à monter avec nos chargements de sacs et de ( gros) bébé, sur le dos !!

Tonina

La région que nous traversons actuellement nous enchante. Le Chiapas est vraiment magnifique. Les paysages sont hypers variés : on passe d’une végétation de pins à des « forêts » de palmiers, puis des collines d’herbes, puis une jungle luxuriante. Les habitants sont charmants et malgré les nombreux tags et panneaux Zapatistes, nous n’avons senti aucune insécurité ici, au contraire. La région est propre et les villages et maisons pimpants et bien tenus. Même les campings sont plus jolis !!

Après notre visite à Tonina nous prenons la route pour Agua Azul. Nous y arrivons en fin d’après midi, sous de gros nuages très menaçants. Ils ont d’ailleurs mis leurs menaces à exécution et nous avons eut droit à une pluie torrentielle toute la nuit. Nous nous sommes réveillés anxieux. Les guides préviennent que les eaux turquoises des chutes sont troublées et marrons après de grosses pluies…

Mais, encore une fois nous sommes chanceux. Le ciel s’éclaircit et nous admirons, émerveillés, les chutes turquoises…C’est extraordinaire. Nous sommes dans un décor vraiment éblouissant et nous n’avons qu’une envie, nous jeter à l’eau !!! Et c’est ce que nous avons fait. Les enfants étaient super contents.

Dans l’après midi, nous nous rendons à la cascade de Misol-Ha, chute d’eau de 30 mètres. On peut se promener derrière la cascade et même rentrer dans une grotte toute noire avec des chauves souris…On en revient tout mouillé et pour les enfants, l’impression d’avoir vécu une VRAIE aventure !!!

Excellente surprise de la soirée. Nous retrouvons au camping, une famille française que nous « coursions » depuis quelques temps. Nos routes se sont enfin croisées et nous passons un réveillon très sympa au resto du camping pour les parents, et dans notre camping-car pour les enfants devant une cassette et des jeux. Il y a 3 copains, Chloé et Gaspard ( 9 ans) et Hugo (5ans). Les enfants ont passés deux jours supers à jouer et rire dans la piscine. On espère les revoir bientôt (on a, en gros, le même trajet).

Le camping se situe dans la jungle à deux pas du site archéologique de Palenque. Rien que de rester là, c’est déjà super. Il fait chaud et moite, la végétation est très dense . On aperçoit et on entend quelques singes, des perroquets, des toucans…Le site de Palenque est au beau milieu de la végétation tropicale. C’est tout à fait surprenant et très beau. Il y a de très nombreux bâtiments à voir. Les enfants sont aux anges. On grimpe, on descend, on suit des cascades, on rentre dans des grottes, on admire des fresques et des bas reliefs…

Nous passons une nuit d’enfer sous un orage tropical qui n’aura pas de fin…nous quittons Palenque le matin, vaincus par la pluie, trempés et sentant mauvais (rien ne sèche sous ce climat). Bob va se sécher sous des cieux que l’on espère plus cléments, ceux de la mer des Caraïbes…

Agua Azul, Palenque

Bonne année

Bonne année à l’Alsace et la Lorraine

Bonne année à Paris et la région parisienne

Bonne année à Blois

Bonne année à la Charente et Charente maritime

Bonne année à Troyes

Bonne année à la Bourgogne

Bonne année à Cazaux

Bonne année à Toulouse

Bonne année à la Provence

Bonne année à Lille

Bonne année à New-York

Bonne année à toute notre famille, nos amis, nos lecteurs fidèles et occasionnels, que cette année soit douce, enrichissante, pleine de vie et sans soucis…

On pense à vous et on vous aime

Comme petit cadeaux de Nouvelle an, quelques photos sans prétention de Bob et sa joyeuse troupe, à regarder en Diaporama…

Bonne Année

Merci pour tous vos gentils messages, ne nous lachez pas, soyez fidèles !!!