Nous passons nos derniers jours au Honduras dans le centre du pays, dans des vallées entourées de montagnes. Le climat est beaucoup plus frais que sur la cote, et nous n’échappons pas à de bonnes averses le soir. Ce climat presque hivernal est inhabituel, il devrait faire bien plus chaud et sec ici à ce moment de l’année. Nous apprécions cependant cette fraicheur mais du coup nous avons un certain nombre de nez qui coulent .. cela nous rappelle Toulouse !
Nous rejoignons d’abord les rives du lac Yojoa, un très grand lac au centre du pays, à 1000 m d’altitude. C’est un paradis pour les pécheurs de carpes et d’omble mais nos tentatives avec une canne à pêche bricolée ne donneront rien. Des poissons sont élevés dans des fermes piscicoles en plein lac. Nous avons l’occasion de gouter ces poissons qui sont le plat N°1 dans les restaurants mais qui sont également vendus sur les bords de route. Notre tentative de visiter un site archéo (Les naranjos) à proximité tourne court car les moustiques pullulent et nous attaquent en nuages denses. Nous dormons dans les parcs d’hôtels sur les rives du lac où la vue est véritablement somptueuse.
Nous passons deux nuits à Tegucigalpa, capitale du Honduras. Non pas que la ville nous plaise tant que ça mais nous attendons le lundi pour récupérer un colis chez DHL et effectuer une grosse lessive. Du coup nous arpentons largement la ville et au bout de 3 jours nous commençons à nous retrouver. Les routes sont bonnes et bien signalées, mais la topographie (énormément de collines et de rues tortueuses et pentues) complique la navigation. Le stationnement de notre vieux Bob est ici comme ailleurs très problématique. Bob y laisse quelques baguettes de protection et une partie de l’arrière lorsque nous tentons d’entrer dans un parking d’hôtel et détruisons un peu le dispositif de barrière du parking qui se révèle être le parking du palais présidentiel !! Malgré les dégâts, les militaires en charge de la surveillance du palais ne sont pas traumatisés et nous laissent partir. Pour camper dans cette mégapole, entre le centre hyperdense et la banlieue de bidonvilles nous nous abritons sur le site de la basilique de Supaya, garés entre le presbytère et le couvent des sœurs. La basilique est sur une colline dominant la ville, la vue est belle et nous pensons échapper ainsi à la pollution.
Nous passons la journée du dimanche à la campagne comme tous les tegucigalpais, dans la Vallée de Angeles, un petit village pittoresque dans les montagnes au dessus de la capitale et le reste de l’après midi dans un parc de loisirs où les gens viennent faire du sport ou la fête en famille. Nous admirons ainsi la façon dont les pinatas sont sacrifiées à l’occasion des anniversaires.
Lac Yojoa, Tegucigalp
Aujourd’hui nous sommes au Nicaragua après un passage de frontière un peu épique. Le pays est très rural, beaucoup moins développé car il a subi une guerre/guérilla assez longuement. Il est réputé très sûr cependant. Nous pensons passer une à deux semaines au Nicaragua avant de basculer au Costa Rica, plus touristique.
3 commentaires:
Encore d'autres images,vraiment très différentes, à chaque fois que vous vous déplacez.Ces pays sont vraiment des livres ouverts sur la nature. Nous vous poursuivons(avec un feutre!!!) sur notre grande carte,épinglée au mur , pour repérer votre progression vers ces terres toujours plus étroites, un vrai rétrécissement! De quoi s'arrêter?
Héloïse est rentrée. Espérons que DHL foctionne bien.
Gros bisous de nous deux
Bien reçu, pensons bien à vous
Contents d' avoir ce message avant de partir à cazaux jusqu' au 3 Mars
Bises et à +
Papou
Coucou,
Vous n'avez plus l'exclusivité des voyages lointains : nous aussi on a notre blogueuse du bout du monde maintenant... notre Aurélie est partie perfectionner son Chinois pour 5 mois à l'Université de Xi'an. Pour l'instant, elle est à Pékin et a déjà posé ses pieds sur la grande muraille : + d'infos sur son blog http://tartine-et-moi.over-blog.fr quand vous aurez l'occasion.
Profitez bien de tous ces beaux paysages et des gens qui ont l'air accueillants. Bientôt les retrouvailles au Mexique avec Jacques, Martine et Nadine ! Et ensuite ??? Où nous emmènerez-vous ?
Si Grand-Père vous suit de là-haut, il doit bicher, lui qui aimait tant la route, les bivouacs, les rencontres de hasard...
Grand-Mère par contre, est dépassée par toute cette descendance qui court le monde alors "qu'on est si bien chez soi" !
Bons baisers des François.
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